PETITION CHEMIN DE FABREGAS

On peut les comprendre, à première vue. Une partie du trafic routier sera dévié vers les voies Mar Vivo aux 2 chênes pour Hugues Cléry.

Peu importe la dangerosité sur le chemin de Fabrégas. Ils invoquent une dangerosité qui serait déplacé sur leur secteur.

Effectivement, actuellement, la circulation automobile est débridée dans ce secteur. C'est le far-west. Le 50km/h, déjà excessif sur Cléry, n'est pas respecté.

La voie Mar Vivo aux 2 chênes qui vient d'être refaite ne modifie en rien l'ardeur des automobilistes qui devraient respecter la vitesse limitée à 30 km/h.

MAIS EN COMPLÉMENT DE NOTRE PROPOSITION DE SENS UNIQUE, NOUS DEMANDONS IMPÉRATIVEMENT CES MODIFICATIONS :

Nous suggérons que ces 2 voies en enfilade Mar Vivo aux 2 chênes et Cléry deviennent un modèle pour la sécurité des piétons et handicapés. 

Pour ce faire nous demandons que chaque passage piéton soit protégé par un feu tricolore tel qu'on les voit dans les pays nordiques. Quand le feu passe au vert pour les piétons qui peuvent alors traverser, il y a en même temps un signal lumineux et audible bien adapté.

Avec ce principe, nous aurons ainsi non seulement de la sécurité, mais une interruption salutaire du flot automobile, au hasard des traversées piétonnières.

Bien entendu il faudra également installer un radar déplaçable pour veiller au grain.

Ce principe et son application pourront ensuite être utilisés pour les autres rues dangereuses de La Seyne Sur Mer.

Cette ville pourra alors s'enorgueillir d'être une ville pilote pour la gestion du handicap en mobilité urbaine.

Et les riverains de Mar Vivo seront largement gagnants de cette opération sur le secteur.

Vos commentaires svp au bas de cette page

Et oui les riverains, et même nous, devrons faire un détour pour aller sur l'avenue Auguste Renoir. Ce n'est pas mortel, contrairement aux handicapés qui, inconscients, essaieraient d'emprunter ce chemmin de Fabrégas.

Ces riverains proches qui refusent ce céder un bout de terrain pour élargir la voie. Mais qui ne veulent pas de contraintes. 

A ces riverains, regardez ceux, bien plus nombreux, habitants chemin Hermitte. Une seule voie étroite, en sens unique bien évidemment, 3 virages serrés à angle droit, et une vitesse qui ne peut pas dépasser 5 km/h, à la vitesse des piétons que l'on a du mal à doubler. Sur une longueur qui fait 500 m environ.

Le tout pour sortir avenue Hughes Cléry. Et pour revenir à la case départ il faudra repasser par l'entrée avenue du Général De Gaulle. C'est comme ça, c'est long, c'est fastidieux, mais on ne peut pas faire autrement, sinon raser un bon paquet de maisons. Mais personne ne bronche, car c'est la règle du jeu actuelle et que l'on ne peut pas la modifier. Il n'y a pas de protestation. Il n'y a pas de ronchons.

Concernant la pétition et l’article dans Var Matin, pas d’affolement svp. C’est une réflexion avec comme arrière-plan le problème double : celui du handicap, et celui de la place de la voiture dans la cité.

De ce fait :

Le trafic Chemin de Fabrégas fait-il partie des centres d’intérêts légitimes de l’association Littoral Seynois ?

Oui et non

Oui parce que ce chemin est la voie royale pour desservir les plages La Verne et de Fabrégas, puis les plages du Jonquet et autres du cap Sicié. Cela rentre dans le cadre de l’association.

Oui parce que ce chemin touristique sera de plus en plus fréquenté par les vélos et autres transports durables, au dépend du trafic automobile. C’est la tendance, semble-t-il.

Non parce que ce chemin n’est pas sur le littoral, à proprement parler.

Le handicap fait-il partie des centres d’intérêt de l’association ?

Oui et non.

Oui et nous avons une rubrique sur notre site web pour l’accès à la mer pour les handicapés.

Non, car le handicap est un problème général, certes malmené en France, mais qui n’entre pas dans les compétences de l’association.

Oui si on considère ce chemin de Fabrégas comme une voie touristique majeure, mais interdite aux handicapés.

Non si l’on considère qu’il s’agit d’une intervention de type assistance à personnes en danger, mais hors-sujet.

La proposition sur la pétition met-elle en danger la tranquillité des riverains des voies Mar Vivo aux 2 chênes et Hugues Cléry ?

Cette proposition résulte avant tout d’un constat que l’avenue Sardou, si large, est sous-exploitée car les riverains sont influents et n’hésitent pas à mettre des panneaux d’interdiction aux poids lourds, sans justification. Le flux par cette avenue est limité volontairement et ces riverains pourraient prendre leur part.

Tous les riverains de Mar Vivo sont contre la proposition, car ils craignent un afflux de voiture sur Mar Vivo aux Deux Chênes et Cléry. 

A juste titre, le débit sera augmenté avec ce sens unique. Mais actuellement c’est le far-west, la jungle et la réfection récente partant des deux chênes ne réduit pas du tout la vitesse, logiquement limitée à 30 km/h.

Pourtant personne ne bronche actuellement alors qu’il faudrait se battre pour imposer le 30 km/h sur les voies Mar Vivo et Cléry. Mais les automobilistes pressés seront contre.

De plus venant des petites voies, avenue des fleurs, canto cigale, fauvette, les voitures n’ont pas de visibilité pour s’engager sur Mar Vivo aux 2 chênes.

On peut se demander si la solution ne serait pas d’installer des feux pour sécuriser et réduire la vitesse.

C’est ce qui serait imposé en cas de sens unique sur le premier tronçon du chemin de Fabrégas.

Au total les riverains de Mar Vivo y gagneraient largement.

Le sort des piétons et handicapés sur le chemin de Fabrégas est-il un sujet qui intéresse les riverains ?

Les réactions des riverains sur Mar Vivo sont unanimes. Indifférence totale. Not in my backyard. Aucune proposition pour résoudre le problème de la dangerosité manifeste pour les non-automobilistes sur le chemin de Fabrégas.

Au final, l’initiative du président de l’association est peu appréciée, voire contestée.

Nous estimons qu’il doit en tirer les conséquences, et mettre son association en sommeil.

Le président de l’association Littoral Seynois.