Les sentiers littoraux

L'exemple de Renecros ou de la pointe de Layet

Une réflexion pour la réhabilitation et l'extension des sentiers littoraux.

Les sentiers littoraux sont parfois interrompus par des murs pied dans l'eau d’une propriété privée.

Pour prolonger le sentier interrompu, la solution la plus facile et pragmatique serait de mettre un enrochement au pied du mur, qui servirait de passage. C’est discutable, voire interdit selon MTPM.

Mais ce serait un « plus » pour les riverains et les promeneurs.

Quels sont les paramètres ?

L’enrochement ne fait pas partie de la politique de MTPM. Retour au naturel, et on laisse faire la nature. Surtout pas d’artificialisation ! et en plus ne rien faire ne coûte pas cher.

Pas d’artificialisation, ok, mais à condition d’entretenir les murs, ce qui n’est pas toujours le cas.

En effet, le mur patrimonial du sentier littoral de Mar Vivo, lâchement abandonné depuis 2004, s’affaisse. Les pans de mur tombent dans la mer, créant une artificialisation, ce qui ne semble pas gêner MTPM.

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L’exemple des travaux sur Renecros, sur Bandol, montre qu’il est possible de faire un passage au pied d’un mur pied dans l’eau. C’est un sentier appelé digue ou rampe. L’intérêt est qu’il est fonctionnel et permet aux promeneurs d’accéder à la plage.

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Cet élément a été bousculé par la houle et il a été décidé de le refaire (les 2 articles de Var Matin), probablement tout simplement parce qu’il est utile pour les riverains et les touristes.

Il est indiqué qu’on confortera l’enrochement pour réaliser l’ouvrage. Il y a donc une artificialisation délibérée.

L’enrochement permet de plus d’amortir les coups de boutoir de la houle, et donc de protéger les murs. Et plutôt qu’un enrochement, on peut penser à des plots que le promeneur pourrait enjamber facilement. La mer circulant autour des plots, il n’y aurait pas, de ce fait, une artificialisation.

Tout cela pour vous dire que cette démarche sur Bandol, de l’agglomération de communes de la Ste Baume, ne serait pas possible sur MTPM où leur politique est de laisser faire la nature, rien de plus (avec l’avantage que c’est facile et peu onéreux à court terme).

Il en est de même côté Est, sur le Lavandou où la sécurisation des sentiers littoraux va bon train, par exemple à la pointe de Layet.

Pointe du layet lavandou

Mais l’affaissement des murs constatés sur MAR VIVO prouve que leur politique est absurde. Sans vous parler du concept de sentier littoral qui passerait officiellement par l’intérieur pour respecter la loi de 1976. Absurdistan, on y est.

Les sentiers sur Giens

 

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