https://www.la-seyne.fr/la-verne-a-vos-masques-prets-plongez/?fbclid=IwAR1HV4q9JbVn4RytgyrvQnA9G43m5UIkldGbopA8Z8JNVQW1DRQKth4BXUU
LE PROJET DE SENTIER SOUS- MARIN de la municipalité actuelle.
9 Juillet 2021
Une ( bonne) nouvelle de la municipalité en réponse à nos interrogations concernant le sentier sous-marin.
Voici la réponse de Mme Sinquin :
"Le sentier sous-marin devrait débuter son activité début août, nous sommes dans l'attente d'autorisations administratives, ce sentier s'implantera en plusieurs phases, le parcours se déclinera en 5 étapes avec des panneaux d'informations sur la biodiversité marine, auxquels viendront s'ajouter des récifs artificiels afin de densifier la faune sur le site.
Et à plus long terme un projet de sentier muséal avec implantation d'œuvres d'arts immergées.
En ce qui concerne l'étude de lutte contre l'érosion côtière qui fait suite à l'étude de courantologie, elle ne rendra ses conclusions qu'en fin d'année 2021 il est donc prématuré d'avancer des hypothèses concernant la devenir de la digue immergée de Mar Vivo."
Nous l'avons remerciée vivement d'avoir répondu à notre courriel.
Le budget pour ce projet a été adopté le 17 Mars 2021
-------------------------
NOUS PROPOSONS UN AUTRE PROJET, COMPLEMENTAIRE;
L'exploration du brise-lame situé à 200 m au large de la plage de Mar Vivo nous a toujours inspiré la même idée.
C'est l'endroit parfait pour y créer un sentier sous-marin. En fait cela nécessite très peu de travaux et irait avec la consolidation du brise-lame pour qu'il retrouve sa fonction d'antan : casser la houle générée par le vent d'Est. Cette houle qui vient frapper la plage de Mar Vivo de plein fouet et qui la fait disparaître.
La vie aquatique est déjà bien installée sur les rochers qui forment ce brise-lame. Presque tout est en place. En rajoutant une couche de rocher sur l'existant, et des blocs de béton spéciaux permettant à la vie aquatique de s'y installer, le projet sera terminé. Et ce sera une attraction supplémentaire pour les riverains et estivants.
Ce projet ne s'oppose pas au projet de Nathalie Bicais qui voit plutôt le sentier sous-marin sur La Verne (photo suivante du 30 Janvier 2021, Var Matin). Il est complémentaire. Le sentier face à Mar Vivo serait destiné à ceux qui sont coutimier de l'anse des Sablettes.
L'avantage de notre proposition est que ce brise-lame est accessible à tous les estivants de l'anse des Sablettes : accessible car on part du sable, contrairement à la plage de la Verne ( marcher dans les rochers, avec ou sans palme n'est pas évident). De plus, la plage de la Verne n'est pas facile d'accès l'été, car il n'y a pas de place de parking. C'est un endroit qui n'est pas trop fréquenté de ce fait, et on ne s'en plaindra pas.
_______________________________________
Les sentiers sous-marins réalisés ou en cours de réalisation
Publié le 25 novembre 2019 à 16h00 Par Éric Farel sur Var Matin
Le musée sous-marin projeté par la Ville de Cannes et concrétisé par le sculpteur Jason DeCaires Taylor verra le jour l’an prochain. Une démarche tout aussi artistique qu’écologique.
Il existe au sud de l’île Sainte-Marguerite, une zone sous-marine dégradée par l’homme. Un lieu qui pourrait bien retrouver sa magnificence, grâce à un projet un peu fou: l’immersion d’œuvres d’art conçues par l’artiste britannique Jason DeCaires Taylor.
Ce projet avait été évoqué voici un peu plus d’un an, lorsque le génial sculpteur était venu réaliser des moulages du visage de 45 Cannois. Des volontaires et anonymes qui avaient accepté d’être ainsi immortalisés dans un atelier éphémère aménagé au sein du fort de l’île.
Six d’entre eux étaient destinés à se retrouver au fond de la mer, pour y constituer un musée tout à fait étonnant, mais aussi un sanctuaire pour la flore et la faune sous-marines.
>> RELIRE. Le premier "écomusée sous-marin" en France composé des visages de Cannois immergés à Sainte-Marguerite
Six statues de 8 tonnes et 2 mètres de haut
En juin dernier, Jason DeCayres Taylor (à gauche) était venu «mouler» le visage de 45 Cannois. Photo Sébastien Botella.
Jason DeCaires Taylor - "tout le monde se l’arrache et il veut travailler à Cannes" dit le maire David Lisnard - est un spécialiste du genre.
Depuis près de 20 ans, il a en effet concentré son talent dans la réalisation d’œuvres monumentales immergées. Créateur du premier parc de sculptures sous-marines qui a vu le jour à la Grenade, il a, depuis lors, travaillé dans la Tamise à Londres, ou encore à Cancún, au Mexique, et plus récemment au large des Canaries.
L’homme, qui est aussi photographe et artiste environnemental, est reconnu pour son engagement actif en faveur de la protection des milieux aquatiques.
Ses statues, fabriquées en béton haute densité de pH neutre, sans métaux ni matériaux corrosifs, se comportent comme des récifs et constituent une aire de reproduction pour les espèces endémiques.
Le projet cannois consistera en l’implantation sous l’eau de six statues de 8 tonnes chacune et de 2 mètres de haut. Cela, sur une emprise au sol qui ne dépassera pas 54m².
Comment le site d’accueil a-t-il été choisi? David Lisnard donne la réponse: "on l’a retenu en raison de son état particulièrement dégradé par l’homme. Une situation liée à l’implantation, voici plusieurs décennies, d’une canalisation électrique à cet endroit, et d’opérations de dynamitage qui avaient été réalisées pour son installation."
Sur place donc, pas (plus) de posidonies. "De plus, le site, profond de 5 mètres, est aisément accessible et ne nécessite pas d’être équipé d’un matériel de plongée."
Cette zone d’implantation des œuvres de Jason DeCaires Taylor a été validée par le responsable du site Natura 2000 "Baies et Cap d’Antibes-Iles de Lérins", ainsi que par les associations environnementales présentes sur Sainte-Marguerite.
Son choix a reçu en outre le soutien de l’Association nationale des moniteurs de plongée et a été approuvé par la Commission nautique locale. "Le projet, ajoute le maire, n’aura ni d’incidence sur les activités de pêche et de plongée, ni d’impact sur les habitats et espèces à l’origine du classement du site en zone Natura 2000."
Une première en Méditerranée
Le projet cannois consistera en l’implantation sous l’eau de six statues de 8 tonnes chacune et de 2 mètres de haut. Cela, sur une emprise au sol qui ne dépassera pas 54m². Photo DR.
Pour autant, la Ville accompagnera la démarche d’un suivi écologique régulier de l’écosystème. Un suivi plus développé qu’il ne l’est aujourd’hui, avec la mise en place d’un observatoire privilégié de l’évolution de la biodiversité sous-marine.
Bien sûr, elle se réserve le droit de démanteler les œuvres en cas de mise en évidence d’incidences sur les êtres vivants qui peuplent les lieux.
Et maintenant, la grande question: quand ces œuvres seront-elles immergées? En fait, il n’y a plus aucun obstacle à la concrétisation du projet, agréé en septembre dernier par le préfet de région.
>> RELIRE. VIDÉO. L'écomusée sous-marin de l'île Sainte-Marguerite est reporté, l’artiste monte au créneau
Juste une formalité: solliciter auprès de l’État une autorisation d’occupation du domaine public maritime pour une durée de cinq ans, ce qui faisait l’objet de la délibération votée l’autre soir (à l’unanimité) par les élus cannois. Et au cours de cette période, la Ville s’engage à demander une concession d’utilisation du domaine public maritime pour trente ans.
En tout état de cause, les sculptures seront conçues en 2020 et devraient être installées avant la fin du dernier trimestre de cette même année.
Ce musée sera le premier du genre réalisé par l’artiste en France et en mer Méditerranée.
Son accès sera gratuit et le lieu sera sanctuarisé par une interdiction de mouillage des navires, de sorte que la zone d’interdiction aux engins motorisés doublera, passant de 7.000m² actuellement à 14.000m². Et ça, c’est aussi une bonne nouvelle...
-----------------------------------------------
Publié le 04 juillet 2019 à 15h39 Par M. Cheynier
Après l’aménagement d’un premier sentier marin à la Croix-Valmer en 2017, puis un second à Sainte-Maxime il y a tout juste quinze jours, Ramatuelle dévoile un nouveau site d’exploration.
C’est fait! Il n’y a plus qu’à se jeter à l’eau: inauguré ce mercredi par le maire de Ramatuelle, Roland Bruno, ce nouveau sentier sous-marin imaginé par l’observatoire marin de la Communauté de Communes, se situe à l’extrémité sud de Pampelonne, avec accès par la route de Bonne Terrasse.
La mise à l’eau se fait pile en face de la plage du Migon, avec une première balise à une trentaine de mètres du bord.
Pour l’inauguration mercredi, une vingtaine de vacanciers du village Touristra était invitée à découvrir le parcours, en avant-première.
Équipés de la tête aux pieds, avec palmes, masques et tubas, les explorateurs du jour, accompagnés de deux agents de l’Observatoire marin, Florent Beau et Marion Thomassin, ont pu admirer les fonds.
La stupéfaction arrive vite: à quelques encablures du bord à peine, la baie révèle déjà ses secrets...
Un banc de saupes défile sous nos yeux.
Oursins et étoile de mer s’offrent en chaînes, une impressionnante dorade trace sa route vers le large, un concombres des mers, posé sur le sable, intrigue les plus jeunes explorateurs.
Clou du spectacle aquatique, l’apparition d’un mérou !
Balade ludique et instructive
Le parcours est accessible à tous, de mi-juin à mi-septembre. Des balades guidées sont aussi organisées sur ce site chaque mercredi. Photo S.L. .
"Découvrir la richesse du paysage marin et sensibiliser à l’environnement", telle est la promesse de cette installation d’après le maire de Ramatuelle, Roland Bruno. Promesse tenue on vous le garantit, pour l’avoir vécu aussi.
Cette expérience permet aussi de comprendre l’importance des posidonies, à la fois nurserie à poissons et source de nourriture pour la faune.