Ne vous y trompez pas, ce combat sur Mar Vivo n’est pas celui de gaulois réfractaires d’un sous-quartier du village d’Astérix contre l’intérêt national piloté par des politiciens dévoués à la cause de la ville ou de la patrie. Ce combat est contre la bêtise, la bêtise politique, la bêtise administrative, la bêtise idéologique, la bêtise magouillarde, entre autres.
Pour bien comprendre ce combat, il faut se rendre sur place, ce qui vous permettra de réaliser instantanément la débilité de ce projet immobilier : une absurdité monumentale de 12 mètres de haut, 23 logements à la place de deux villas d’un cadre verdoyant qui irradie les deux rues grâce aux chênes centenaires.
Villas situées au fond d’une impasse d’un petit quartier tranquille pas encore touché par la bétonisation. Ce projet rase tout et va à l’encontre de toutes les bonnes paroles entendues sur les médias : il faut sauver la planète, sauver les arbres en ville, sauver les réserves d’eau, se battre contre la pollution de l’air, de l’eau et de la mer, sauver la biodiversité, sauver la qualité de vie dans les villes, sauver, sauver, sauver…..pipo, pipo, pipo.
Car ce projet immobilier destructeur d’un promoteur lié à un bailleur social est opportuniste. Il profite d’un P.L.U imprécis qui décrit faussement le lieu d’implantation. Ce n’est pas un centre-ville, avec voies à grand gabarit. C’est en réalité un quartier avec des maisons patrimoniales desservies par des petites rues sans même un trottoir décent. Cette vidéo vous présente sommairement le quartier.
Cette erreur du PLU a d’ailleurs été admise par Mme le Maire. Mais cela ne l’a pas empêché de valider le permis de construire. Même si dans l’esprit cette validation est à l’opposé de ses promesses électorales.
Ne vous y trompez pas, ce combat est aussi le vôtre. Il pourrait l’être, il devrait l’être.
Il est exemplaire. Il est symbolique. Autant que la problèmatique sur Coste Chaude ou Le Bois Sacré. Et agir sur ces deux points du programme électoral pour reporter la bétonisation ailleurs, en catimini, n’honore pas nos élus !
Si vous êtes indifférent à notre combat, ce n’est pas un problème. Mais votre engagement à nos côtés peut renforcer la dureté de notre pot de terre.
Ce n’est pas un combat pour défendre les riverains proches, même s’ils ne pourront qu’être sévèrement impactés, et en plus bêtement, injustement, inutilement. Car si on veut mettre du social, on peut déjà remplir les 400 appartements libres ailleurs dans La Seyne. Où est le bon sens ? Le respect des quotas et de leurs répartitions géographiques est-il plus fort que le respect de l’humain ?
Ce combat devrait être le votre également car cette situation, cette attaque immobilière, va se diffuser ailleurs, bien évidemment. La collusion promoteur/municipalité n'a pas de raison de s'arrêter, sauf si il y a une opposition sans concession. Devant les protestations fortes, devant les mini-révolutions, le pouvoir recule toujours, surtout si les médias s'emparent du sujet.
Notre combat est avant tout contre le double langage des politiques. Et contre leur roublardise, leur manque de scrupule, leur gestion froide et calculatrice ou leur manque d’intelligence collective.
Car bien entendu, Mme le Maire nous a dit qu’elle était contre ce projet immobilier, mais obligée de le valider vu les textes régissant l’urbanisme sur La Seyne sur Mer. Vous devinez que les textes permettent trop souvent de tout faire ou son contraire, étant donné la complexité administrative. Car il y a toujours une loi, un décret en faveur de ce que vous voulez faire passer, ou le défaire. Pour notre Maire, c’est un peu un projet fait à l’insu de son plein gré pour reprendre l’expression bien connue.
Ce combat que nous menons, et que vous pourriez rejoindre, c’est aussi un combat qui nous fait comprendre que le pouvoir local est, sinon corrompu, entaché de montages, d’attitudes et de compromissions que nous allons révéler.
Bref, sachant que la plupart des MarVivotains ont voté pour Nathalie Bicais et son programme anti-béton et anti-barres sociales, très grosse déception, qui se paiera un jour.
Quoi qu’il en soit, pour reprendre un peu d’espoir, car l’impression d’être trompé et de ne pas pouvoir se défendre mène à la dépression, Laborit l’a démontré il y a belle lurette, il nous faut réagir.
Nos armes seront nombreuses, variées, appliquées sur le court, moyen et long terme, jusqu’aux prochaines élections. Et votre aide sera appréciée.
Et nous n’oublierons pas la trahison, et espérons qu’il en sera de même pour vous.