Un scoop

Un scoop

Oui un véritable scoop : La Seyne Sur Mer est une ville sur mer, c'est à dire une ville avec un littoral sur la Méditerranée.

On peut donc penser que les candidats, très nombreux pour les municipales 2026 à La Seyne Sur Mer, vont s’emparer de ce thème. Car ce littoral est une source de richesse, touristique et industrielle.

La Seyne Sur Mer est une ville pauvre. Peut-être sans ambition, et toujours dans sa mélancolie inconsolable des chantiers navals.

Cette pauvreté, également intellectuelle, apparaît dans les banalités des programmes proposés pour l’instant. Les mots "tourisme" et "littoral" n'apparaissent nulle part.

Candidates et candidats aux municipales, il est encore temps de viser un avenir prospère. Mais en avez-vous le courage, nécessaire pour bousculer les lignes.

Les vérités qui dérangent

Les vérités qui dérangent (à ne pas mentionner dans un programme) d’une ville qui se voudrait prospère.

  • Si on admet que la prospérité de la ville ne peut venir que du tourisme et des activités militaro-industrielles et de recherches, tout simplement parce qu'elle va exploiter ses richesses naturelles
    • Objection de la part des citoyens qui vont dire que le tourisme fait grimper les prix des maisons. Donc difficulté pour les jeunes de trouver de quoi se loger à un prix décent.
    • Objection en supposant que le tourisme génère l‘implantation relativement importante de résidences secondaires. Ces résidents ne votent pas nécessairement à La Seyne. De plus ils ne consomment pas forcément toute l’année à La Seyne.
    • Objection dans la mesure où les touristes vont encombrer les routes de la ville, déjà mal agencées. Constat d’une opposition de fond relativement fréquente entre les dits « 100% Seynois » et les touristes, qui viennent confisquer l’oxygène et le calme des citoyens de la ville
  • Si on admet qu’une ville prospère est une ville bien gérée
    • Étant donné le nombre impressionnant d’employés (1600), et les liens familiaux qui en découlent (x5), le pouvoir d’opposition à une gestion qui serait très stricte est grand : 9000 à 10000 personnes, autant de bulletins de vote.
    • Une bonne gestion est une gestion stricte,
      • Qui demande des comptes d’activité à chacun, sous supervision stricte d'un supérieur
      • Qui valorise ceux qui effectuent bien leur travail.
      • Qui remet en question ceux qui n’effectuent pas bien, ou pas du tout, leurs tâches.
      • Qui limite le nombre d’embauche, qui dégraisse, restructure et ne renouvelle pas les départs à la retraite.