HANDICAP ET MOBILITÉ sur Mar Vivo : une mauvaise rencontre.
L’automobiliste est toujours roi sur les routes françaises, et en particulier sur Mar Vivo.
Pour lui éviter de perdre quelques minutes précieuses, l’automobiliste pourra circuler sur le chemin de Fabrégas dans les deux sens, sans contraintes.
- Cela au dépend des cyclistes car ce chemin est étroit.
- Également aux dépends des piétons qui n’ont pas de trottoir.
- Pour l’handicapé en fauteuil roulant, s’aventurer sur ce chemin relève du suicide.
La solution serait, pour ce dernier, de prendre un autre chemin, qui ne peut être que l’avenue Cléry. Mais celui-ci devra se confronter aux trottoirs, certes plus larges, mais cassés par endroit, avec des dénivelés infranchissables *.
Et si d’aventure, l’handicapé en fauteuil roulant voulait progresser sur l’avenue Charles de Gaulle, mêmes impossibilités, avec en plus des étranglements où le fauteuil roulant doit s’imposer vis-à-vis des voitures qui arrivent à vive allure.
Nous ne parlerons pas ici des non-voyants, totalement abandonnés quelques soient les voies urbaines. Concernant le manque de vision, suivez notre regard vers l'hôtel de ville, et vers les élus locaux, régionaux, nationaux.
Clairement, le handicap n’a pas été pensé dans ce secteur, et il est temps de s’y mettre.
* Oui, le simple fait de devoir franchir une bordure peut être dissuasif pour certains fauteuils roulant.
Faites-en l’expérience vous-même. De même nous recommandons aux élus de La Seyne Sur Mer de se mettre dans leurs conditions.