Pollutions canines, malédiction française éternelle ?
La crotte de chien sur les trottoirs, sur les plages, toujours mal placée par rapport à notre chaussure, est probablement une spécificité française.
Dans les films américains sur notre capitale cajolée par Mme Hidalgo, la crotte de chien est toujours mise en vedette. Sujet glissant peu reluisant.
Il est bon de savoir que le prix des amendes aux USA est tel qu’il permet de comprendre le civisme américain. Var Matin relatait que cela pourrait coûter 750 euros à Bergerac, et on a du mal à y croire.
D’autant plus que le nombre de nos amis à 4 pattes est particulièrement important sur notre territoire. Encore une spécificité française.
Les municipalités, conscientes de ces pollutions, entendant les complaintes de leurs citoyens, essaient de réagir. Un peu ou beaucoup de panneaux rappelant les gestes civiques basiques sont érigés ….mais pratiquement sans effet.
Parfois, pour les quartiers chanceux, poubelles et distribution de sachets ad hoc sont proposés, avec des résultats certes, mais relativement modestes.
Verbaliser semble impossible car il faut du flagrant délit. Nos forces de police ont d’autres chats à fouetter.
D’autant plus que se rajoute le problème des chiens qui ne sont pas en laisse. Le propriétaire est là, sans être là. Et si son monstre fonce, tête baissée et crocs hérissés vers votre petit chien, en laisse bien entendu, ce propriétaire vous rassurera en disant que son chien est gentil et que vous avez tort de vous effrayer. Gonflant !
Sur la ville de La Seyne, tout au long du collier de perles, sur les plages, ses promenades, son marché, et sur tout ce qui est accessible aux piétons, ce problème est prégnant.
Tout semble indiquer que la crotte de chien à portée de semelle est une fatalité, comme dans le reste de l’hexagone.
Il faudrait inculquer le civisme, ce qui peut prendre 2 ou 3 générations, à condition de ne pas relâcher son effort. Que faire si on veut des résultats rapidement ?
Ce qui pourrait avoir un effet, en dernier ressort, est au minimum un passage quotidien des forces de police sur les lieux fréquentés, et quelques actions exemplaires si possible. L’information passera rapidement.
Nous demandons ici que les forces de police, municipales et nationales, aient pour mission (déjà bien chargée) de sillonner nos lieux touristiques au moins quotidiennement. Beaucoup disent qu’on ne les voit pas souvent. Où sont-ils ?
Nous demandons un passage tôt le matin sur la plage des Sablettes, et après 19h, quand les secouristes-pompiers sont partis.
Et nous demandons à la municipalité de faire comprendre que la liberté de souiller ne sera plus