Choisir le bon maire -1

1 – TIRER UN BILAN DES MANDATURES PRÉCÉDENTES

Le bilan ne peut pas être objectif. Il le sera un peu plus si on critique ceux que l’on a soutenu.

De notre côté, notre analyse se basera sur la richesse naturelle de la ville, son littoral méditerranéen, et sur ce qui devrait être « le bien vivre » dans cette deuxième ville du Var.

En premier lieur nous constatons que l’aspect de la ville s’est amélioré ces dernières années. Beaucoup plus de palmiers Arecastrum, de bacs de fleurs, de décorations murales. La touche personnelle de Nathalie a certainement joué un rôle positif dans cette vision plus attractive de la ville.

Côté Littoral, rien n’a bougé. Au contraire, la situation s’est empirée. Le port se termine maintenant par les lotissements du Bois Sacré, l’apport majeur de la dernière mandature. On s’en serait bien passé !

Les Ateliers Mécaniques sont toujours là, indéboulonnables, étendard de l’impuissance municipale, honte de la ville, mocheté repoussante pour mettre les croisiéristes dans l’ambiance.

On n’oublie pas d’autres friches industrielles le long de la corniche de la Baie du Lazaret.

Côté centre-ville (appelé ainsi mais pourquoi ?) l’aspect Potemkine s’est renforcé. Mais on n’est pas à l’aise en arpentant les rues étroites et moches. Il faudrait embaucher le Baron Haussmann, hélas en retraite.

Certains pensent que sa rénovation devrait être la priorité de la prochaine mandature. On respecte l’analyse, mais il nous semble que l’erreur est magistrale. On expliquera cela plus tard, pour l’intérêt d’un débat sur l’avenir de la ville, qui se joue probablement ailleurs.

Car en fait tout se passe le long du littoral seynois, sur l’anse des Sablettes et de la Baie du Lazaret en particulier. Prenez l’exemple, au hasard, du 11 novembre. Pas une seule place de libre le midi dans les restaurants. Pique-nique dans le parc Braudel, déambulation des riverains et touristes. Ambiance estivale.

En même temps, et nous l’avons expérimenté, personne dans le centre-ville sauf 3 touristes en quête de grafitis muraux (merci Nathalie) et 2 personnes un peu louches.

Si un port qui a de l’allure est à proximité du centre-ville actuel, il n’en fait pas partie véritablement. Il appartient plutôt au littoral. Entre le port et le centre-ville, il y a une pseudo-autoroute dont on ne sait que faire depuis 30 ans, qui casse l’ambiance. Regardez Sanary !

Quel a été l’apport de l’action municipale sur le lieu de rêve des Sablettes ?

Reconnaissons que la Maison Pouillon et son jardin, les deux terrains de volley-ball sont, en autres, un plus. Bravo.

Mais le port de St Elme est toujours bouché. Avec ses mauvaises odeurs.

Globalement, ce paradis touristique est resté intact, sans béton supplémentaire, et l’inaction municipale a été bénéfique.

Cela nous ramène à la définition d’un centre-ville. Un centre de vie. S’il y a le cours Louis Blanc bien connu, dont on. nous rabat les oreilles, il y a par ailleurs les marchés des Sablettes (vendredi matin, certains WE, tous les soirs d'été). Si un centre-ville, c’est une église, un bistro et une boulangerie, on est dans l’esprit des petits villages.

Y a-t-il un centre-ville à Paris ? Non. Certes un centre du monde, l’Élysée.

Et le centre de gravité et d’activité de la ville nous semble localisé autour du quartier des Sablettes, en incorporant Mar Vivo, avec bien plus de commerces agréables. Et son église, et ses bistros, etc.

Car un mot-clé doit apparaître dans les projets d’avenir de La Seyne, et nous y reviendrons : il s’agit de la PROSPÉRITÉ.

LE TOURISME, tirant profit de l’atout naturel de notre littoral enchanteur, est l’activité majeure et évidente à faire prospérer, pour le plus grand bénéfice des Seynois.

Nous mettons de côté dans notre réflexion, pour l’instant, le secteur portuaire industriel de Brégalion, un autre élément pour l’enrichissement de la ville et des Seynois. Et qui devra tenir compte du PANG à venir.

Aussi, si vous partagez notre analyse, n’hésitez pas de dire aux candidats pour 2026 que l’argent de la ville ne doit pas cibler prioritairement la rénovation du centre-ville. Bien entendu, la qualité de vie des habitants du centre-ville doit s’améliorer. Mais certainement pas en pompant le budget maigrelet de la ville. Seule la continuation de l’opération Potemkine, moins chère, nous semble jouable, pour sauver les apparences. Bien entendu s'il y a des subsides spécifiques venant de l'Etat ou d'ailleurs pour ce lieu à réhabiliter totalement, il faudra les utiliser. Mais ne vidons pas les caisses (trouées) de la municipalité.

Quand notre ville deviendra une ville riche, le centre-ville ancien se refera une santé, spontanément, naturellement.