Articles de littoral_seynois
Désenclavement ..des esprits, pas des lotissements
Rappel aux élus et aux fonctionnaires de MTPM : vous êtes aux manettes pour améliorer la vie des habitants, pas pour la saccager.
LES FAITS :
Chemin de Fabrégas : La stupidité au grand jour
Le Chemin de Fabrégas vous emmène vers les plages de Mar Vivo, La Vernette, La Verne, Fabrégas, et vers le cap Sicié.
C'est donc une pièce maîtresse de la ville de La Seyne Sur Mer, station balnéaire.
Mais ce chemin de Fabrégas pose problème car il est extrèmement DANGEREUX. On le sait. MAIS ON NE PEUT RIEN FAIRE.
- car ce chemin qui vient d'être refait totalement, ce qui a coûté un pognon de dingue au contribuable (ne cherchez pas loin, c'est vous), est à double sens alors qu'il est étroit.
- sur le trottoir tout neuf, les piétons ont droit à une largeur pour circuler qui va de 1,5 m (c'est rare) à 30 cm (photo 1 à 4)
- en face il n'y a rien.
Concrètement, les piétons risquent leur vie et s'ils empruntent ce trottoir c'est qu'ils n'ont pas le choix.
On peut penser que s'il n'y a pas plus d'accident, c'est que la dangerosité est tellement évidente que l'attention est maximale. L'étourdi pourrait y perdre rapidement la vie.
MAIS L'OPTION DE BON SENS de mettre ce chemin en sens unique n'est pas possible, car ON NE PEUT RIEN FAIRE selon les autorités.
POUR AUTANT NOTRE PROPOSITION SEMBLE RÉALISABLE
chemin-de-fabregas-1.pdf (2.09 Mo)
Premier argument contre notre proposition : les gros camions KIPU qui viennent ou vont vers la station d'épuration Amphitria doivent pouvoir circuler sans encombre. Ils ne pourraient pas prendre des contournements par les voies pourtant larges (chemin de l'oïde et avenue Fd Sardou (double voie), ou Chemin de Mar Vivo vers les 2 chênes (large, qui sera refaite totalement en 2024).
Cerise sur le gateau : ces camions avec remorque chariant des boues pestilentielles vont voir leur fréquence augmentée.
Selon Gilles Vincent, administrativement parlant, les odeurs n'existent pas, car les camions sont bâchés (mon oeil ! et mon nez );
Deuxième argument : On peut élargir en expropriant les parcelles le long de la route, ce qui a été entamé, mais nécéssite encore 1 ou 2 générations pour aboutir totalement.
Troisième point, tout semble indiquer que des riverains influents de l'avenue Sardou, qui permettrait le retour vers l'avenue Renoir, influent. Un panneau limitant le tonnage a été installé (mais Pizzorno n'est pas au courant).
Quatrième point : le sens unique obligerait les automobilistes à faite un détour et l'accès aux commerces serait gravement perturbé.
Situation courante :
La poussette doit être déportée sur la route pour passer. Si un piéton avec poussette vient de l'autre sens, comment résoudre le conflit d'espace?
De qui se moque t'on ?
UN POGNON DE DINGUE !
Et oui tous ces travaux de voieries effectués à La Seyne Sur Mer, souvent impressionnants par les moyens utilisés, nous laissent pantois.
Car après les pelleteuses, les camions, les tranchées, la macadémisation, quel est le constat pratiquement général ?
Dans le secteur Sud, sur Mar Vivo / Fabrégas, nous notons l'intervention de la municipalité et de MTPM sur 4 voies.
Par ordre de catastrophe, le pompon revient au chemin de Fabrégas. Refait du ront-point de la barque jusque l'intersection menant vers Mar Vivo, nous constatons ceci :
Après avoir tout refait, la dangerosité est extrême. Pas de trottoir. Double sens où les piétons doivent se coller contre les murs riverains pour ne pas se faire arracher les épaules.
Pas de possibilité, sinon à ses risques et périls de circuler avec une poussette d'enfants. Encore moins si vous êtes en fauteuil roulant, motorisé ou pas.
Ce danger pour piéton est délibéré. C'est un choix. L'automobiliste est considéré comme un être supérieur, au dépend du piéton qui va prendre le risque de marcher sur cette voir, parce qu'il n'a pas le choix. L'automobiliste ne peut pas accepter, soutenu par la municipalité, et par certainement un lobby influent de riverains, de devoir emprunter ce chemin de Fabragas mis en sens unique sur la portion refait. En effet, il perdrait quelques minutes. C'est grave ! Le piéton pourra perdre la vie, c'est moins grave.
En y regardant de plus près, et avec une dose de bon sens, dose à sec chez nos élus et services des voieries de MTPM, on peut noter qu'un sens unique allant du rond point de la barque jusqu'au transformateur ne serait pas particulièrement pénalisant pour l'automobiliste.
Venant de Fabregas, au niveau du transformateur et de la voie en amont à gauche, des panneaux indiqueraient la direction de Six Fours vers la Gauche et de Mar Vivo et Les Sablettes sur la droite.
A partir de ce transformateur (avec les deux portaits de femme hors contexte), seuls les riverains pourraient remonter jusque la patte d'oie qui mène vers l'Atrium, en zone 20.
De ce fait, la partie Rond point de la Barque vers la patte d'oie Atrium, uniquement en sens unique, aurait un chemin pour piéton et une piste cyclable dignes de ce nom, et tous les dansgers seraient écartés.
PAS DE SUBVENTIONS pour notre association
Notre association a avant tout un rôle d'information (présentation des sites touristiques du littoral Seynois ; informations sur les paramètres de la gestion du littoral seynois et méditerranéen,....) et un rôle d'analyse. Nous relayons également ces informations sur notre site Facebook qui a validé la demande de plus de 3000 "amis".
Et c'est ici que la bât blesse. Critiquer d'une manière objective l'action municipale (quand c'est bien on le dit) n'est pas supportable par nos élus de la majorité recomposée.
Et la sanction tombe, et ne fait que confirmer le sectarisme décomplexé.
ET OUI nous trouvons que les Ateliers Municipaux sont une honte à la ville et aux municipalités actuelle et précédentes.
Et oui ces Ateliers sont toujours là
Et oui cette idée du pont sur le port était débile, et vient renfocer les 35 ans d'alternoiement pour faciliter la circulation sur le port. Nous avons présenté une contre-proposition, visible sur ce site, qui peut être mise en place dès le prochain week-end, et qui ne coûte rien.
De la même manière vouloir développer le centre-ville sans améliorer intelligemment les transports qui peuvent y amener des touristes avec du pouvoir d'achat est débile (pas de navette maritime Sablettes/Port de la Seyne, BHNS qui va faire fuir les gens de la Seyne et les croisièristes vers Toulon).
Nous sommes également critiques de l'action de MTPM qui certe revalorise certains sentiers littoraux, mais en abandonne d'autres qui se transforment en ruines honteuses.
Nous remarquons des promesses intéressantes, comme la corniche de Tamaris, revendiquée fièrement par notre maire, mais qui est en fait, comme beaucoup d'actions, une réalisation MTPM.
Notre projet de sentier sous-marin à Mar Vivo a été refoulé, et celui de la municipalité à La Verne est un échec (prévisible).
La liste est longue et on fera cette dernière remarque : tu es dans le clan, et tu te participes au show-biz, tu fais du festif, et des inaugurations des réalisations MTPM. Sinon, on t'ignore, sans explications, sans complexe.
BHNS : un projet bien pensé?
BUS A HAUT NIVEAU DE SERVICE
Quel service ?
On comprend l'intérêt de relier les gares par un bus BHNS. C'est un projet pour éviter de mettre un métro, refusé par Toulon. Un pseudo RER.
La ligne du bus BHNS va partir du Bois Sacré pour passer devant le port, remonter vers le quartier Berthe, puis la gare de La Seyne/ Six Fours, pour ensuite se diriger vers Toulon et sa gare, et continuer son chemin jusque la gare de Hyères.
On peut se demander pourquoi ce BHNS ne va pas jusque Les Sablettes et Pin-Roland, au pied de Saint-Mandrier, comme prévu au départ, semble-t-il.
Pas grave diront certains puisque les bus actuels peuvent faire la jonction.
Notre crainte : si le BHNS est confortable, si les fréquences de passage sont nombreuses, ce dernier sera essentiellement un facilitateur de déplacement des Seynois du centre-ville pour aller vers Toulon. Idem pour ceux qui débarqueront des bateaux de croisière.
Ce BHNS n'est pas prévu pour amener les Seynois du Sud et de l'Ouest vers le Centre-Ville (les bus actuels sont peu nombreux, lents, et la ligne de bateau-bus Sablettes/Centre-Ville n'est toujours pas prévue). Ce BHNS sera donc probablement, dans la vraie vie et non sur la table de nos décideurs, une ligne centrifuge qui va condamner un peu plus le centre-ville de La Seyne. Bien entendu, une fois que les Seynois auront fait les magasins sur Toulon, ou travaillé là bas, ils reviendront. Mais les magasins du centre-ville de La Seyne ont tout à perdre, nous semble-t-il.
BATEAU BUS Sablettes<-<Centre-Ville
FAUT-IL REMETTRE EN SERVICE LA LIGNE LES SABLETTES <-> CENTRE_VILLE de la Seyne Sur Mer
La problématique est simple : le centre-ville de La Seyne est moribond. Certains disent même qu'il est moche. Mais beaucoup disent qu'il faut le faire revivre, le vivifier, l'enjoliver, le dynamiser.
Une seule solution : faire venir du monde, des consommateurs, des riverains, des Seynois des profondeurs de la ville (Janas, Fabregas,...), des touristes, les croisiéristes. Bref essentiellement ceux qui ont un pouvoir d'achat pour faire revivre les commerces.
D'une manière surprenante, si tout le monde partage cette analyse, rien n'est prévu pour améliorer les transports. Pire, notre analyse prévoit que le futur BHNS va vider le centre-ville de La Seyne au profit de Toulon.
Pendant la période estivale, il y a beaucoup de monde aux Sablettes. Et beaucoup aimeraient aller faire également une petite balade vers le centre-ville qui se trouve quand même à 3 km. Comment aller jusqu'au centre-ville, jusqu'au port, jusqu'au Casino, visiter le pont-levant, profiter de l'Atelier Mécanique (non là je dérape) ? A pied, à vélo, en bus, en voiture, rien n'est pratique et efficace.
La solution est simple, mais elle a un coût. Un coût qui peut être rentabilisé dans le cadre d'un cercle vertueux et d'une économie circulaire.
Cette solution est de rajouter une ligne de bus maritime supplémentaire allant des Sablettes vers le port de La Seyne. L'intérêt est double car nous savons que l'arrêt sur Tamaris, où il y a un grand parking avec toujours des places libres, n'est pas tout le temps désservi car le bateau est plein et ne peut plus prendre de passagers.
Et que l'on cesse de nous dire qu'un essai de cette ligne avait été infructueux. Les temps ont changé, et la ville est passée de la nostalgie de la faillite des chantiers navals à celle d'une station balnéaire qui commence à se faire une réputation.
Comment financer cette ligne supplémentaire ?
Il y a une ligne de financement venant de la Région PACA et destinée à la baie des Sablettes. Utiliser une partie de cet argent pour améliorer le cadre de vie des Seynois du littoral nous semble légitime.
Ensuite la RATP qui s'occupe maintenant des transports devrait tenir compte des besoins de la population de la métropole TPM, et le besoin, voire la nécessité, sont là.
Enfin favoriser le commerce aussi bien au niveau des Sablettes que du centre-ville est vertueux car cela fait tourner l'économie, avec un retour sur investissemnt évident.
Et cette ligne maritime supplémentaire n'est qu'un pis aller car il faut renforcer la dynamique des transports en rajoutant d'autres transports durables éco-compatibles. Par exemple à quand des pistes cyclables dignent de ce nom? La corniche sera rénovée fin 2025. Patience !
Qu'en pensent les élus de la municipalité?
A suivre
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Ce que nous avons répondu à l'enquête publique sur le BHNS :
Ce bus BHNS sera dépendant au moins partiellement de la circulation. Mais pour la faciliter. C'est une contradiction évidente.
En particulier ce bus long ne passera pas facilement au niveau du port- centre-ville de La Seyne. Lieu sans solutions depuis 35 ans (tunnel, pont?).
Ce BHNS facilitera les déplacements du port de La Seyne vers Toulon. Il profitera aux croisièristes pour aller à Toulon car la ligne maritime est vite saturée à l'arrivée d'un bateau apportant 1000 à 2000 touristes.
Mais il ne profitera pas aux Seynois en général car il s'arrête au Bois Sacré.
(rem : dans la vraie vie s'il faut prendre 2 ou 3 bus pour arriver sur un lieu de destination on prend sa voiture).
La dynamique des fluides fera que ce BHNS va vider encore plus vite le centre-ville moribond de La Seyne.
ENCORE BRAVO pour ce fiasco prévisible.
ASSOCIATION LITTORAL SEYNOIS
LE CONTEXTE :
Point 1 : Il y a une dizaine d’années ou plus, cette ligne maritime a été ouverte. Devant le manque d’affluence, cette ligne a été fermée. Nous recherchons plus de précisions sur la chronologie de cette ligne qui a fait long feu.
Point 2 : L’état d’esprit de la municipalité a changé depuis ce temps là, du moins on l’espère. Nous n’en sommes plus à la nostalgie des chantiers navals et des combats CGT qui donnaient du baume au cœur à la population, et au conseil municipal. La Seyne Sur Mer s’ouvre sur le tourisme et les technologies de pointe.
Point 3 : Dans le cadre de ce changement d’état d’esprit, le combat est mené au niveau du centre-ville, qu’il faut revivifier. Ce qui veut dire qu’il faut le rendre plus attractif et plus accessible.
Le challenge est de taille car le centre-ville a le charme et le désavantage d’une ville provençale avec ses petites rues, le tout coincé entre le port et de nombreuses collines. Donc pas ou peu de place pour des parkings pour accueillir tous les visiteurs et acheteurs que l’on souhaiterait avoir. A moins d’investir massivement dans ce sens, en parkings souterrains ou à étages, ce qui peut prendre de nombreuses années. Sans parler du "pont de la réconciliation" qui, s'il se fait, prendra une génération pour s'implanter.
Point 4 : Et oui la dynamique d’activité d’un centre-ville dépend de son accessibilité, et apparemment certains élus de la majorité municipale ne l’ont pas encore compris. Ils sont restés dans l’esprit mini décrit de notre point 1. Vous pouvez vous en rendre compte sur l’extrait de Var Matin joint.
Point 5 : Nous ne sommes pas des donneurs de leçon mais cela ne nous empêche pas de prendre les exemples d’autres municipalités pour suggérer une politique de la ville plus efficace. Pourquoi pas des vélibs électriques comme à Six-Fours, pourquoi pas des mini bus électriques pour aller d’un parking à l’autre, comme à Six Fours ! Et pourquoi refuser cette ligne maritime Sablettes<->Centre-Ville, au moins dans la période estivale ?
C'est un investissement pour sortir le centre-ville de La Seyne de son endormissement.
Candidats-députés face aux problèmes de l'environnement
Messieurs les candidats à la députation de la 7ème circonscription du Var, parlez !
Comme vous le savez, nous sommes dans une crise énergétique sévère.
Le coût de toutes les énergies , carburants, électricité, gaz, mazout, explose, le pouvoir d’achat diminue en conséquence et l'inflation augmente considérablement..
L’explosion pourrait devenir également sociale, rappelant la crise des gilets jaunes
Que faire?
Cette énergie doit être analysée sous deux angles :
Le premier est qualitatif
Nous devons impérativement utiliser une énergie propre, décarbonnée pour éviter les crises climatiques annoncées par le GIEC ;
les accords de Paris et de Glasgow nous l’imposent ...mais ce n’est pas évident car il faut changer d'attitude.
Le deuxième point est quantitatif
Il nous faut avoir une indépendance énergétique. Il faut devenir auto-suffisant.
1) Mais notre filière nucléaire produisant une énergie décarbonnée a été abandonnée depuis au moins 10 ans (Fessenheim, perte du savoir-faire), et est en panne actuellement, au moins à 50% car mal entretenue.
2) Et ne pouvons pas nous passer de gaz. On pense au gaz russe importé, énergie non seulement toxique car carbonnée mais aussi mortelle, car nous finançons l’effort de guerre russe.
Mais il n’y a pas que le nucléaire pour nous donner notre indépendance énergétique décarbonnée !
car chaque région française pourrait contribuer à l’effort national en fonction de ses spécificités.
2 exemples simplement :
C’est la région Rhône-Alpes avec son énergie Hydro électrique
C’est la Bretagne avec les turbines marémotrice ou les éoliennes en mer
Dans ce cadre on peut noter que les régions de Marseille et de Toulon sont les plus ensoleillée de France.
Il y a donc une énergie solaire décarbonée, accessible, pas chère, fiable, à portée de main, en particulier pour l’énergie photovoltaique.
Mais apparemment les politiques locaux, de la région, du département et des métropoles n’en sont pas conscients puisque pratiquement rien n’est fait pour capturer cette énergie solaire.
Le Var fait moins que la région Aquitaine qui est moins ensoleillée.
Et pourtant en PACA on pourrait revendre à EDF l'équivalent en électricité de la production d'un réacteur nucléaire.
IL FAUT REAGIR, ET VITE ! QUE PROPOSEZ_VOUS?
Pollutions canines, une fatalité?
Pollutions canines, malédiction française éternelle ?
La crotte de chien sur les trottoirs, sur les plages, toujours mal placée par rapport à notre chaussure, est probablement une spécificité française.
Dans les films américains sur notre capitale cajolée par Mme Hidalgo, la crotte de chien est toujours mise en vedette. Sujet glissant peu reluisant.
Il est bon de savoir que le prix des amendes aux USA est tel qu’il permet de comprendre le civisme américain. Var Matin relatait que cela pourrait coûter 750 euros à Bergerac, et on a du mal à y croire.
D’autant plus que le nombre de nos amis à 4 pattes est particulièrement important sur notre territoire. Encore une spécificité française.
Les municipalités, conscientes de ces pollutions, entendant les complaintes de leurs citoyens, essaient de réagir. Un peu ou beaucoup de panneaux rappelant les gestes civiques basiques sont érigés ….mais pratiquement sans effet.
Parfois, pour les quartiers chanceux, poubelles et distribution de sachets ad hoc sont proposés, avec des résultats certes, mais relativement modestes.
Verbaliser semble impossible car il faut du flagrant délit. Nos forces de police ont d’autres chats à fouetter.
D’autant plus que se rajoute le problème des chiens qui ne sont pas en laisse. Le propriétaire est là, sans être là. Et si son monstre fonce, tête baissée et crocs hérissés vers votre petit chien, en laisse bien entendu, ce propriétaire vous rassurera en disant que son chien est gentil et que vous avez tort de vous effrayer. Gonflant !
Sur la ville de La Seyne, tout au long du collier de perles, sur les plages, ses promenades, son marché, et sur tout ce qui est accessible aux piétons, ce problème est prégnant.
Tout semble indiquer que la crotte de chien à portée de semelle est une fatalité, comme dans le reste de l’hexagone.
Il faudrait inculquer le civisme, ce qui peut prendre 2 ou 3 générations, à condition de ne pas relâcher son effort. Que faire si on veut des résultats rapidement ?
Ce qui pourrait avoir un effet, en dernier ressort, est au minimum un passage quotidien des forces de police sur les lieux fréquentés, et quelques actions exemplaires si possible. L’information passera rapidement.
Nous demandons ici que les forces de police, municipales et nationales, aient pour mission (déjà bien chargée) de sillonner nos lieux touristiques au moins quotidiennement. Beaucoup disent qu’on ne les voit pas souvent. Où sont-ils ?
Nous demandons un passage tôt le matin sur la plage des Sablettes, et après 19h, quand les secouristes-pompiers sont partis.
Et nous demandons à la municipalité de faire comprendre que la liberté de souiller ne sera plus
Promesses de modification du PLU : que fait la mairie?
Le problème, crucial pour la survie harmonieuse du quartier Mar Vivo, est résumé dans la lettre que nous avons envoyée le 13 Avril 2022 à M. Jean-Pierre Colin, premier adjoint, représentant la municipalité auprés de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Cette lettre est restée, pour l'instant, sans réponse.
relance-modif-plu-jpcolin.pdf (257.52 Ko)
Victoires et actions du LS
Victoires, actions et perspectives de l’Association 1901 Littoral Seynois.
La première action positive du collectif LS, maintenant association 1901, est d’avoir fait reculer le projet de construction d’un immeuble hideux, aberrant, gigantesque, dans une impasse d’un quartier tranquille de Mar Vivo. Le permis de construire avait été validé par la mairie. Notre détermination a été totale et dissuasive. La nappe phréatique, les chênes centenaires, le cadre de vie et les posidonies en aval sont sauvés.
Le combat continue au niveau d’une demande de révision du PLU pour faire passer le zonage actuel sur Mar Vivo, typé « Centre Ville », donc source d’urbanisation déraisonnable, en « zone pavillonnaire ». Nous demandons également le classement des arbres remarquables.
Au niveau de la plage (avenue de la plage), nous avons fait rajouter, en concertation avec allo la Seyne et MTPM, une place de parking pour personne à mobilité réduite.
De même, nous avons fait enlever les deux poteaux téléphoniques qui gâchent la vue sur la « Place des bancs de Mar Vivo » (Au bout de l’avenue de la plage).
La place des bancs de Mar Vivo
Nous alimentons le site internet www.littoral-seynois.fr où nous faisons le point sur toutes les problématiques relatives au littoral Seynois. Par exemple les techniques de protection du littoral, la description des sites touristiques, les propositions pour les améliorer.
Actuellement nous nous interfaçons avec les CILs Sablettes et SOS et le Collectif Saint Georges pour travailler en synergie.
Nous alimentons également une page Facebook avec les dernières nouvelles liées à ce littoral (si merveilleux, potentiellement parlant). Notons que nous avons actuellement plus de 2000 « amis » FB. https://www.facebook.com/littoral.seynois.7/
Un de nos combats à venir sera également de combattre les incivilités en tous genres (excès de vitesse des voitures, non-respect des signalisations, pollutions canines dans les rues et sur les plages, ……).
Nous avons fait 4 propositions à Mme le Maire pour l’amélioration du cadre de vie sur le littoral Seynois (et nous attendons son retour).
Et bien d’autres sujets à venir en fonction des souhaits de nos adhérents.
Sur Var Matin le 22 Février 2022
La nouvelle année
Cette année se présente bien avec l'arrêt du projet d'immeuble démesuré et incongru dans le quartier paisible de Mar Vivo. C'est la détermination de tous qui a fait capoter ce projet aberrant et monstrueux.
Cette année 22 se structurera autour de notre association Littoral Seynois. Cette association déclarée à la Préfecture et à la Mairie permettra de nous structurer et de montrer nos muscles pour faire modifier le PLU (passage d'une catégore "centre-ville" à une zone pavillionnaire sur les rues Avenue des Fleurs, Canto Cigale, rue des Fauvelles, rue des Cévenols).
Nous défendrons d'autres causes également, car La Seyne a un littoral abandonné depuis deux décennies, voire plus.
Les objectifs et actions de l'association seront communiqués sur ce site, et par courriel (dans ce cas merci d'envoyer votre demande de lettre d'information à l'adresse : littoral.seynois@gmail.com).
Nous allons bientôt faire un appel aux adhésions.
LE JUS DE BETON
Le jus de béton est-il bon pour la planète ? (Et en particulier pour les posidonies)
Plantons le décor :
Au départ une nappe phréatique qui recueille les eaux souterraines dans un quartier de Mar Vivo (défini par l’avenue des fleurs, la rue Canto Cigale et le chemin des roseaux).
Cette nappe phréatique déverse son surplus, tout au long de l’année, 170 mètres plus bas, dans la mer, au niveau d’un déversoir (au pied du blockhaus pour les connaisseurs).
Ensuite, un projet d’un immeuble conséquent, HLM amélioré, élaboré par une association entre un promoteur et un bailleur social. Le permis de construire a été validé par la municipalité, élue sur un programme anti-béton.
Ce projet d’immeuble est prévu à l’épicentre de la nappe phréatique. Nous le savons d’après le débit des nombreux puits distribués dans le quartier.
Ce projet d’immeuble est situé dans un quartier avec un environnement urbain bien équilibré, plutôt radieux, avec notamment ses chênes centenaires qui ombragent les deux rues.
Ce projet d’immeuble comporte un parking souterrain (3 mètres de profondeur). Selon l’ouvrier qui faisait les sondages de terrain, le dur n’a pas été trouvé à 15 mètres de profondeur.
Conclusion : si ce projet est mené à son terme (un recours en contentieux vient d’être déposé auprès du tribunal administratif), l’immeuble de 12 mètres de haut, 23 logements, devra se poser stablement sur des piliers de béton ou une dalle de grande importance.
D’une manière surprenante, sur le PC, rien n’est décrit concernant les fondations nécessaires pour soutenir un tel édifice implanté dans la nappe phréatique. Pas étonnant puisque, selon l’adjoint à l’urbanisme, la qualité du sous-sol n’entre pas dans les paramètres de l’attribution du permis de construire (PC).
Or le béton utilisé actuellement est fait à partir d’adjuvants et de plastifiants extrèmement toxiques. Il est même obligatoire de porter masque et gants pour le manipuler.
Nous le savons de professionnels, il est impossible, même en utilisant un maximum de précautions, de ne pas contaminer la nappe avec ces produits toxiques. Ces derniers iront donc dans la mer, au pied du champ de posidonies qui va jusque Fabregas. La toxicité remontera également dans tous les puits.
Tout cela est programmé, sauf si la justice écoute les discours ambiants et les vérités de maintenant : il faut sauver la planète, il faut sauver les écosystèmes urbains existants.
Ce projet d’immeuble démontre le double langage permanent : ce qu’a dit la municipalité (programme anti-béton au moment des élections municipales) et ce PC qu’elle a validé à l’insu de son plein gré ; ce que dit MTPM qui a un vice-Président chargé de l’environnement et du littoral qui nous dit ne pas être concerné par ce problème d’urbanisme.
Le tout dans un discours général national et même mondial (COP26) qui nous impose du bon sens et du respect dans la gestion des ressources et des cadres de vie de notre planète.
On vous laisse conclure.
ps: bien entendu, pour ce projet, toute la végétation, dont les chênes centenaires seront éradiqués. Cela s'appelle un écocide de quartier.